Wolfgang remplit une petite marmite en fonte d’eau qu’il posa sur le feu. Elle devait contenir deux litres d’eau maxi, habituellement il ne se lavait que tous les trois jours mais aujourd’hui il allait voir sa cliente Madame de Sévigné, cliente qui était devenue aussi sa maitresse depuis peu. Il était subjugué par cette brune voluptueuse qui avait pourtant l’âge de sa mère. Perséphone ne supportait pas la moindre odeur de sueur alors chaque fois qu’il devait la voir il fessait sa toilette et utilisait un savon parfumé du choix de son amante. Il n’était que son jouet de dame marié mais il n’en n’avait pas conscience, il était accro et pensait que c’était réciproque. Il se pliait alors avec une facilité déconcertante à tous ses plaisirs même s’il lui coutait cher, car l’eau n’était pas donnée. Il attrapa un gant en crin et éteignit le feu, l’eau était tiède, il se nettoya avec soin de la tête au pied. Il démêla avec soin sa chevelure brune et enfila une chemise blanche avec jean. Il se rasa le visage, enfin se rasa le peu de barbe qu’il avait, à 17 ans il n’était pas encore très poilu. Il s’observa et se jaugea, cherchant des défauts à corriger. Il voulait être parfait. Il chercha sous son matelas un parfum là encore offert par Perséphone, il s’en mit légèrement derrière les oreilles. Voila là c’était bon. Il enfila ses bottes en cuir et enfourcha sa planche.

Le soleil brillait et il fessait chaud heureusement que la vitesse de sa planche produisait un vent frais. Les rues étaient sans cesse envahis par la musique, elles étaient bruyante de vie. En moins de 15 minutes il fut arrivé au pont qui menait à Notre-Dam quartier de l’Elite. Des hommes de la milice le stoppèrent et le contrôla, une fois que le rdv fut confirmé par téléphone on le laissa entrer. En moins de 5 minutes il fut devant la porte de sa cliente, une servante blonde lui ouvrit et l’amena au boudoir ou l’attendait Perséphone en robe noire façon empire. D’un geste de la main elle congédia la servante puis s’approcha.

Elle posa un doigt fin sur son torse, Wolfgang tendit son visage pour l’embrasser mais elle posa sa main sur sa bouche d’homme pour l’en empêcher. Elle lui ordonna d’une voix qu’il jugea calme alors qu’elle était dédaigneuse, de lui embrasser les pieds. Baisant les yeux il remarqua en effet qu’ils étaient nus et si beaux. Ils étaient blancs comme neige et joliment manucurés avec un vernis argenté, la finesse des chevilles les surmontant était soulignée par de fines chaines en argents. Sans hésiter un instant il se mit à genoux et baisa ces pieds parfumées à la violette par une servante appliquée. Elle était si belle, sa beauté lui donnait le tournis. Soudain une masse noire glissa jusqu’à ses chevilles, c’était ses cheveux. Ils étaient magnifique, il le savait c’était lui qui se chargeait de les coiffer. Wolfgang voulut se relever pour embrasser les lèvres généreuses de Perséphone mais elle le stoppa une main sur l’épaule. Il sentit la belle renifler le sommet de son crâne puis satisfaite elle lui permit de se lever. Il attrapa ses hanches charnues et l’embrassa avec fougue, brûlant d’amour et de désir pour la belle adultère.


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