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 Quand le Monde se déchire... [OK]

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AuteurMessage
Balthazar
Darben - Soldat - Admin
Darben - Soldat - Admin
Balthazar

Messages : 123
Race : Darben
Localisation : Quelque part au Sinn ou en Argos
Travail du perso : Assassin (Guilde) - Chef d'armée (par obligation) - Mage (sans Guilde)

Quand le Monde se déchire... [OK] _
MessageSujet: Quand le Monde se déchire... [OK]   Quand le Monde se déchire... [OK] Icon_minitimeVen 3 Sep - 16:54

C'était une journée normale, comme toutes les autres, et j'étais encore allongé sur une couchette peu moelleuse. J'avais campé dans un champ, à côté d'un bosquet, mon cheval n'était même pas attaché, il broutait pas loin. Lorsque je me redressais, je tournai la tête à droite, puis à gauche. Il n'y avait toujours personne, que ce soit dans la forêt ou dans le champ, pas forcément étonnant cela dit, c'était dans la plaine fertile du Nord de l'Argos. Et il fallait bien avouer qu'il n'y avait pas grand monde qui trainait dans le coin. Moi, je m'y trouvais parce que je redescendais des Montagnes de l'Est, frontière entre Sinn et Argos.

Me levant lascivement, je m'étirais le dos et les bras et la moitié des os de mon corps craqua de manière sinistre. Mais ça faisait du bien de faire ça de temps en temps. Après une inspection sommaire des alentours, je remis mon armure. Je l'enlevais toujours la nuit, pour dormir, rien n'était moins pratique que d'être carapaçonné dans des bouts de métal. Milo, mon cheval, vint doucement vers moi quand j'eus fini de ranger mes affaires. Après lui avoir tout mis sur le dos, je montais sur la selle, mes deux sabres à la ceinture. Il était temps de poursuivre ma route vers Dagone pour rentrer chez moi. Enfin chez moi, je n'avais pas vraiment de chez moi, mais cette ville était l'endroit qu'on m'avait confié, donc c'était un peu chez moi.

J'aurais pu ne pas m'arrêter pour la nuit, je pouvais aisément dormir sur Milo, il était vraiment très doué pour se débrouiller seul. Il aurait pu me ramener à Dagone sans que j'ai besoin d'ouvrir l'oeil. Mais la plaine, bien que vide, était dangereuse. Des créatures souterraines qui pouvaient jaillir des champs ou encore des dragonniers qui passaient dans le ciel et qui pouvait descendre en voyant un voyageur solitaire. Bon et puis, mine de rien, on était quand même mieux installé en étant allongé plutôt qu'assis sur un cheval ! Milo avançait d'un pas tranquille, pas la peine de se presser, on était plus très loin de toute façon. Tout au plus, il restait une dizaine de kilomètres, ce n'était vraiment pas grand chose.

Mais, alors que le ciel était clair et que le soleil brillait, un éclair retentit. Mais je n'entendis que le bruit sourd la première fois, sans apercevoir la lumière éblouissante. J'arrêtais Milo pour regarder le ciel se couvrir soudainement, d'épais nuages noirs cachèrent la lumière du soleil et de nouveaux éclairs jaillirent des cieux. Bleus, jaunes, blancs, ils étaient incroyablement éblouissants et semblaient tellement peu naturels. D'où pouvaient-ils bien provenir ? C'était un mystère ! Peut-être s'agissait-il tout bêtement d'un rituel de magie mené par un mage lointain et qui dérèglait momentanément les flux magiques...

Jouant des rênes pour que Milo se mettent au galop, je cherchais du regard un abri parce que cette tempête n'était vraiment pas naturelle et allait sans doute empirer. Mais, il n'y avait rien, pas un seul petit endroit tranquille sous un arbre ou quelque chose, j'étais au milieu d'une plaine sans aucun arbre et où rien ne poussait plus haut qu'une tige de blé. En plus, Milo galopait suffisament vite pour le paysage soit plus des flashs qu'un véritable paysage. Il n'était pas facile de trouver un endroit pour se mettre à l'abri dans ses conditions. Mais ralentir n'était pas vraiment une option envisageable étant donné qu'il commençait à tomber des trombes d'eau, je finissais soit noyé, soit foudroyé. Vraiment formidable comme options...

Enfin j'entrevoyais un abri, un espèce de grenier à grain. Milo accélera brutalement pour y arriver le plus vite possible et freina des quatre fers, dérapant sur le sol humide du grenier. Le cheval massif avait enfoncé les portes sans aucun effort. J'en descendis et regardai dehors par la porte. Milo marcha jusqu'au fond du grenier, évitant soigneusement les sacs de grain. Les éclairs qui zébraient le ciel étaient véritablement étranges, outre leurs couleurs vives, ils ne semblaient pas uniquement être de l'électricité. On aurait dit qu'ils étaient réelement capable de déchirer le ciel, le réduire en lambeaux, comme les haillons d'un fantôme ancien.

- Qu'est-ce qui se passe ? laissai-je échapper.

Mais je n'eus pas vraiment le temps de comprendre quoi que ce soit. La terre se mit à trembler sous mes pieds, faisant vibrer les murs du grenier et dégringoler les sacs placés en hauteur. Le tremblement était fort et je dus me mettre à genoux sur le sol tellement les secousses étaient violentes. Le grondement de la terre ressemblait à celui d'une bête affamée et terriblement en colère. Tentant d'éviter les planches tombant du plafond ou les sacs de grain, je préfèrais sortir du grenier. Remontant sur Milo d'un mouvement souple, je le fis quitter le bâtiment pour recommencer à galoper dans la plaine, vers l'Est.

Des heures plus tard, alors que je me trouvais enfin à Dagone, les secousses n'étaient toujours pas calmées. La nuit était tombée depuis peu, mais les éclairs, le vent et les tremblements ne semblaient pas vouloir cesser. La ville était secouée, des bâtiments étaient en ruine ou brûlaient. Tous étaient calmes cependant, les habitants ne cédaient pas facilement à la panique, même quand il y avait des morts. Et lorsque la crise fut passée, lorsqu'au beau milieu de la nuit, la tempête surnaturelle cessa, tous sortirent de leurs maisons. Les incendies avaient été éteints et bientôt, tout redeviendrait normal...
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